La troisième édition de la conférence La Science Ouverte dans le Sud « » Les publications scientifiques africaines que nous voulons » se tiendra du 9 au 11 décembre 2024. L’événement se concentrera sur le thème de l’édition scientifique africaine.
Le deuxième événement du 2e Sommet mondial sur l’accés libre diamant est l’édition scientifique africaine que nous voulons, une conférence sur la science ouverte dans le Sud, qui se tiendra du 9 au 11 décembre 2024. Les hôtes de cet événement sont la Fondation pour la Recherche d’Afrique du Sud et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) de France.
Pour plus d’informations, veuillez consulter: https://aosp.org.za/open-science-south-2024/#doas
Cette troisième édition de la conférence « La Science Ouverte dans le Sud » se concentrera sur le thème de l’édition scientifique africaine. L’objectif principal est d’étudier les pratiques de publication parmi les scientifiques africains et l’écosystème de l’édition sur le continent africain, et de développer une feuille de route pour l’accélération des publications de recherche émanant de l’Afrique et du reste du Sud Global. Voir le programme OSS complet ici.
L’épicentre de cet événement est la science partagée et inclusive, qui est un facteur clé de succès dans la réalisation des aspirations de l’agenda 2063 « L’Afrique que nous voulons« . De même, la recommandation de l’UNESCO sur la science ouverte rappelle avec force le rôle que les pratiques et les productions scientifiques ouvertes peuvent jouer dans la réalisation des objectifs de développement durable. Dans ce contexte, accroître la visibilité des productions scientifiques pour promouvoir leur impact et leur réutilisation est l’un des principaux objectifs de la science ouverte.
En Afrique et dans le reste du Sud, il est urgent d’accroître la visibilité, l’accessibilité et la découvrabilité de la recherche de haute qualité. Une grande partie de ces recherches n’est pas publiée ou l’est dans des revues peu prestigieuses. Il y a une myriade de raisons qui expliquent la faible visibilité et découvrabilité de la recherche africaine. En témoigne une étude récente qui montre que moins de la moitié des revues scientifiques africaines sont indexées dans des bases de données internationales ouvertes. Ces conclusions ont été largement partagées lors de la deuxième édition du symposium La Science Ouverte dans le Sus qui s’est tenu à Cotonou en octobre 2022 et qui a donné lieu à la rédaction de recommandations, Science Ouverte: La norme essentielle pour la recherche africaine.